En France, les nombreux projets concernant les véhicules autonomes se font de plus en plus nombreux. Et avec le soutien de l’Etat, il devrait se concrétiser d’ici quelques mois selon l’un des leaders du projet. Les véhicules sont-ils fables ? Comment les acteurs prévoient-ils de les intégrer dans la circulation ? Autant de questions et de débats se créent autour de cette nouvelle technologie qui pourra voir le jour dans les mois qui viennent. Les acteurs principaux de préciser qu’il s’agit d’une accélération technologique et d’un développement rapide des mobilités en France.
Si auparavant, on parlait de véhicule autonome tout court, désormais, on parle de véhicule autonome sans pilote à bord pour prendre contrôle en cas d’urgence. Bien entendu, il y a toujours une vérification, mais à distance, et c’est justement là que réside l’innovation technologique de l’appareil. Les projets ne pouvaient pas aboutir, toutefois, sans la grande participation du gouvernement français. D’abord en faisant développer le cadre législatif via la loi Pacte, et ensuite en investissant une grosse somme de plus de 110 millions d’euros sur une quinzaine de projets sur le domaine. Pendant ce temps, taxis et VTC fontainebleau continuent d’exercer en France, tout en ayant conscience de la concurrence que ce nouveau projet pourrait engendrer vis-à-vis de leur marché. Quoi qu’il en soit, l’Etat et les acteurs du projet ne semblent plus vouloir reculer quant au lancement du projet qui est envisagé pour le mois d’août prochain.
Rouler dans un véhicule autonome comme monter dans un ascenseur
Le but des acteurs du projet des véhicules autonomes est de permettre aux Français de rouler dans ce type de voiture aussi facilement que lorsqu’ils montent dans un ascenseur. Un objectif encore difficile à atteindre si l’on se réfère à la perplexité des habitants par rapport au projet.
En effet, selon les explications, il s’agit d’une navette sans volant et sans pédale qui permet d’accueillir jusqu’à 15 passagers, comme les transports en commun français. Entouré de plusieurs capteurs pour localiser la navette dans l’air afin d’assurer la sécurité des passagers, les entrepreneurs garantissent la sécurité de ce type d’engin, face aux doutes de la population. Une chef de projet de décrire que si on simule un obstacle brutal ou si on se jette devant le véhicule, celui-ci va immédiatement piler. Cette représentante explique également que la navette peut repérer un passage piéton et déterminer la couleur d’un feu de signalisation, pour dire que c’est un appareil qui a été profondément étudié avant d’être lancé sur le marché.
Selon les dires d’un représentant, la sécurité passe avant tout afin que les usagers puissent accepter de monter dans une voiture sans conducteur. Avec le mot clé progressivité, on commence par des choses simples, et aujourd’hui, on est prêt à intégrer cette grande évolution dans notre vie quotidienne, explique-t-il. Et au fur et à mesure, on pourrait aller sur des choses plus compliqués et encore plus avancés au niveau technologique. Pour l’ingénieur du projet, il estime que les usagers pourront facilement s’habituer à ce nouveau type de transport. Comme illustration, il prend comme exemple les gens qui avaient peur des ascenseurs au début, mais qu’aujourd’hui, il est parfaitement usuel de monter une dizaine d’étages en dix secondes. Ainsi, les chefs de projets sont optimistes à l’idée de lancer le véhicule autonome en France pour améliorer les services des mobilités dans le pays. D’un côté, il y a toujours les solutions des taxis ou du VTC à fontainebleau pour ceux qui ne seront pas convaincus de ce nouveau projet.
Des projets qui s’agrandissent partout en France
Débuté à Toulouse, le projet des véhicules autonomes se multiplie aujourd’hui en France, et on peut retrouver une quinzaine répartie partout dans le pays. Les navettes qui circuleront dans quelques semaines sur les plateaux de Saclay, de l’Essonne, et sur des voies réservées seront d’ailleurs présentéestrès bientôt. De même, un service de navette va arriver près de l’aéroport de Nantes. Du côté de Montpellier, la livraison des colis se fera bientôt par droïdes ou robot-livreur, un projet débuté par une start-up et qui sera finalisé dans quelques semaines. Ce qui est aussi positif dans tout cela, c’est que l’Etat appui tous ces projets en ayant choisi deux holdings pour le développement. On y trouve ainsi deux fabricants d’automobiles dont Renault et PSA, des collectivités et des opérateurs de transport en commun, et des équipementiers. Quant aux taxis et aux VTC fontainebleau, ils ont toujours le problème de conflit d’ordre économique à régler. Mais en même temps, VTCfontainebleau est disponible pour assurer diverses courses, tout comme plusieurs entreprises de taxis d’ailleurs.
Réétudier les soubassementsurbains
Les véhicules autonomes comme le VTC fontainebleau ont été conçus pour répondre aux besoins des usagers nécessitant d’effectuer des trajets courts. Les chefs de projets d’expliquer que c’est une meilleure alternative aux transports en commun dans la mesure où l’on voudra aller seulement à la gare, chez le dentiste ou faires des courses dans les zones rurales ou les périphéries, pour ensuite se rendre facilement et pratiquement en ville. Le directeur de l’innovation à la RATP précise d’ailleurs que l’intégration de ce genre de transport dans les villes où le trafic est très dense comme Paris serait une bonne option. Néanmoins, ce directeur et pilote de trois projets en même temps est conscient de la complexité de ce projet en invoquant que cela requiert une certaine adaptation. Selon lui, il faudra étudier et expérimenter l’ensemble de l’écosystème urbain. En effet, en raison des feux rouges et de plusieurs carrefours connectés, il serait encore difficile de ‘intégrer dans la circulation parisienne, mais l’expérimentation aura quand même lieu.
Pour ce qui est des véhicules autonomes dédiés aux longs voyages, ce ne sera pas avant 2030, ironise les constructeurs. Cependant, de gros progrès ont été réalisés en ce sens, selon toujours les explications. Les deux fabricants PSA et Renault sont notamment sur la voie de mener des études sur des parties d’autoroutes. La technologie est adaptée, selon eux, mais il reste à savoir et à évaluer à quelle vitesse les véhicules autonomes seront autorisés à rouler sur les autoroutes.